mardi 15 avril 2008

Souvenirs du combat de l'ecole Decroly


Texte de Claudine Watigny, paru dans le "Decroly Flash" journal de l'ecole Decroly. Consultez le document original pour plus de photos, avec fac-simile de textes de Mali Herzberg en prime.


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Pour moi, Mali Herzberg était un compagnon de route.


Elle était engagée, exigeante, attentive, tant aux problèmes d'information et de communication sur la vie de l'école (Decroly Flash) qu'à des sujets plus graves (remise en état du bâtiment principal) et en plus, elle savait sourire… Malgré ses nombreux démêlés avec la ronéo pour l'impression du Decroly Flash !


Elle a toujours fait partie des moments de l'école où la situation était particulièrement difficile. Avec elle, c'est aussi la famille Herzberg qui s'est engagée au niveau de la vie de l'école et de l'association. Albert, son mari, s'est lui aussi engagé dans tous les moments de lutte pour la survie de l'école et a fort bien su, avec son compère Jean-Claude Le Bihan ( autre "figure" engagée de l'Association) obtenir l'oreille attentive des institutions de l'époque, pour notamment, faire prendre en charge l'écolepar l'école normale de Bonneuil.


Beaucoup de choses se sont passées le samedi matin et même si c'était shabbat, ils ont été présents pour participer à toutes les manifestations et aux différentscombats qui ont jalonné l'histoire de l'école !


Mali Herzberg, c'était aussi, je crois, la première femme présidente de l'Association.


Une des choses les plus touchantes pour moi c'est qu'elle et Albert sont toujours restés attentifs aux grands moments de l'histoire de l'école même "quand les enfants étaient partis". Par exemple, quoi que très affaiblie par la maladie, Mali était venue à la fête pour les 60 ans de l'école, salle Jacques Brel à Fontenay…


La relève est en route avec Mattéo, son petit fils qui fait sa scolarité à l'école et avec Ruth, sa fille aînée, qui est entrée cette année au CA.


Claudine Watigny, 2007


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Mali Herzberg au telephone (1975-78??), entrain d'organiser la resistance pour l'ecole Decroly.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Vu de mon angle de petite soeur, Mali etait une combattante nee. J'avais toujours l'impression qu'elle vivait selon l'expression de JF Kennedy: " Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays." Et son pays bien sur, a Mali, c'etait aussi Decroly.

David a dit…

Ca ne m'a jamais vraiment plu que Maman s'occupe d'autre chose que de moi.
Elle etait tellement altruiste que je suis devenu egoiste